Nous arrivons au coeur de la tension soulevée par le pape François entre morale et pastorale. Christoph Théobald l'introduit à la lumière de sa lecture de Vatican II et de ce qui a suivi. Les questions posées par le Concile sur la pastorale était-elle en rupture ou en continuité avec la tradition ? Christoph Théobald note un glissement entre ce qui était considéré comme une « herméneutique de continuité » et « l'herméneutique de réforme » et en vient au sujet qui fâche. L'indissolubilité du mariage est-elle une loi ? Son approche est particulièrement intéressante. S'appuyant sur l'approche paulinienne, Christoph Théobald préfère dire que l'indissolubilité est aux yeux du Christ un « évangile », c'est à dire une bonne nouvelle. Car, note-t-il la réalité pastorale reste que l'homme est faillible, ce qui implique cette gradualité encore soulignée par le pape François (1)
(1) j'invite le lecteur à relire lentement les propos de Christoph Théobald, Urgences Pastorales, Paris, Bayard, 2017, p. 215 à 219
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