Après un long plaidoyer sur l'agir, Blondel en vient au cœur de notre sujet sur l'immanence : Il faut, pour lui, « rechercher s'il n'y a pas un mouvement initial qui persiste toujours, qu'on aime et qu'on veut, même quand on le renie ou quand on en abuse » (1).
C'est la peut-être le creuset de ce que je cherche à définir comme tressaillement, cette interaction fragile entre l'homme et l'auto-communication d'un Dieu agenouillé.
Ce mouvement est-il la symphonie du Dieu trine qui, dans le creuset de notre coeur, nous invite à danser une partition nouvelle ?
(1) Maurice Blondel, l'Action, Paris, Felix Alcan, éditeur, 1893, page XX de l'introduction.
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