Encore une pépite dans le dernier numéro d'Etudes sur la quête de Michel Foucault à travers son oeuvre (1). Je relève une intéressante question sur le lien entre pénitence et pouvoir des consciences dans le christianisme occidental. Foucault semble d'abord insister sur cette dérive du confesseur qui, loin de libérer l'homme le pousse à la culpabilité, pour, depuis 1975, entrer dans une autre direction, celle d'une vérité qui libère. Et c'est probablement dans cette tension qu'il faut entendre ses propos sur l'altérité véritable et la patience.
Où se situer ? Face à la tentation du pouvoir, on peut trouver une voie nouvelle dans la contemplation d'autrui comme « capax dei » et lui donner les moyens de grandir.
Un autre chemin pastoral, un engendrement, un agenouillement qui rejoint mon "mendiant et la brise"...
(1) Camille de Villeneuve, Michel Foucault et le Christianisme, Études de novembre 2017, p. 59ss
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