Au delà de l'Impertinence (1) de cette expression de « rendement » comme celle de « stratégie », il y a une question qui surgit de mes dernières notes de lecture dont la chronologie est toujours surprenante.
Une question récurrente me turlupine...
Y a-t-il un rendement pastoral à la place du diacre à l'autel ?
Certes la liturgie est le sommet d'une pratique chrétienne, mais le fondement même de l'idée de diaconie est ailleurs.
J'ai eu sur ce point des discussions houleuses.
Pour moi, il y a un risque de folklorisation qu'on ne peut évacuer.
Autant le prêtre a son rôle, autant celui du diacre n'est pas forcément essentiel, sauf bien sûr s'il lui arrive de présider un sacrement.
Sa fonction d'acolyte est chargée de sens, mais elle peut être effectuée par bien d'autres laïcs.
L'action qui fonde son ministère est surtout ailleurs.
En disant cela, je rejoins les questions de hiérarchie des munera pointées par Christoph Théobald (2)
La réponse n'est pas simple.
À méditer...
Ajout : Sur ce point le débat continue. Un ami diacre m'a confié que selon lui, le curé pouvait mieux célébrer grâce à lui, car le matériel étant géré par lui, il pouvait se consacrer à l'essentiel. Un point...
(1) petite allusion à l'expression d'Etienne Grieu, citée hier.
(2) Christoph Théobald, Urgences Pastorales, Paris, Bayard, 2017, p. 187sq.
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