« En ce temps-là,
comme Jésus était dans une maison,
arrivent sa mère et ses frères.
Restant au-dehors, ils le font appeler.
Une foule était assise autour de lui ;
et on lui dit :
« Voici que ta mère et tes frères sont là dehors :
ils te cherchent. »
Mais il leur répond :
« Qui est ma mère ? qui sont mes frères ? »
Et parcourant du regard
ceux qui étaient assis en cercle autour de lui,
il dit :
« Voici ma mère et mes frères.
Celui qui fait la volonté de Dieu,
celui-là est pour moi un frère, une sœur, une mère. » (1)
Il y a là une ouverture folle de Jésus.
Qui peut être pour Lui maternelle, attentive, féconde, nourricière ?
Plutôt que de revendiquer un pouvoir ou un valoir, c'est une piste immense qui s'ouvre ici à la contemplation de la femme.
Non seulement elle révèle l'humilité du Fils (kénose) mais elle contribue à ce double agenouillement de Dieu vers l'homme et de l'homme vers Dieu...
« Celui qui fait la volonté de Dieu »
commentaire de Saint François de Sales
La détermination de suivre la volonté de Dieu en toutes choses sans exception est contenue dans l'Oraison dominicale, en ces paroles que nous disons tous les jours : « Que votre volonté soit faite sur la terre comme au Ciel. » Au Ciel, il n'y a nulle résistance à la divine volonté, tout lui est soumis et lui obéit ; ainsi promettons-nous à Notre Seigneur de faire, n'y apportant jamais nulle résistance, mais demeurant toujours très soumis en toutes circonstances à cette divine volonté. Or la volonté de Dieu se peut entendre en deux façons : il y a la volonté de Dieu signifiée, et la volonté de son bon plaisir(2)
(1) Mc 3, 31-35, source AELF
(2) Saint François de Sales, Entretiens spirituels (Sur le sujet de la condescendance - Entretiens publiés par la Visitation d'Annecy ; édition 1933 ; français modernisé ; rev.)
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