« Il en est du règne de Dieu
comme d'un homme qui jette en terre la semence :
nuit et jour,
qu'il dorme ou qu'il se lève,
la semence germe et grandit,
il ne sait comment.
D'elle-même, la terre produit d'abord l'herbe,
puis l'épi, enfin du blé plein l'épi.
Et dès que le blé est mûr,
il y met la faucille,
puisque le temps de la moisson est arrivé. » Marc 4, 26sq
Si nous poursuivons sur notre méditation des « larmes de Dieu », nous pouvons contempler Dieu qui arrose la terre de ses larmes pour faire pousser le grain...
Alors nous nous tiendrons comme une petite amphore au milieu du fleuve et boirons sans fin au fleuve de son amour....
"Dieu livré,
Tu n'as plus d'autre Parole
Que ce corps partagé "Dieu livré,
Tu n'as plus d'autre Parole
Dans le pain qui te porte à nos lèvres ;
Tu dis seulement : La coupe du sang
Versé pour la nouvelle confiance.
Dieu blessé, Tu n'as plus d'autre Parole
Que cet homme humilié
Sur le bois qui t'expose au calvaire !
Tu dis seulement : L'appel déchirant
D'un Dieu qui apprendrait la souffrance.
Dieu vaincu, Tu n'as plus d'autre Parole
Que ces corps décharnés
Où la soif a tari la prière ;
Tu dis seulement : Je suis l'innocent,
A qui tous les bourreaux font violence.
Dieu sans voix, Tu n'as plus d'autre Parole
Que ce signe levé, Edifié sur ta pierre angulaire !
Tu dis seulement : Mon peuple est vivant,
Debout, il signifie ma présence.
Dieu secret, Tu n'as plus d'autre Parole
Que ce livre scellé D'où l'Agneau fait jaillir ta lumière.
Tu dis seulement Ces mots fulgurants :
Je viens! J'étonnerai vos patiences !
Explique-toi par ce lieu-dit :
Que l'Esprit parle à notre esprit Dans le silence ! "
Source AELF, Hymne de l’office des lectures
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