La pauvreté (2 cor 8,9) et la kénose (ph 2,7) nous dise quelque chose de Dieu, sur sa nature même. Loin de trahir une faiblesse, ce dépouillement exprime "la plénitude et sa liberté d'être le ciel même sur la Terre" (1).
La liberté de l'homme peut de même se révéler dans sa capacité même de se décentrer. C'est-à-dire de ne pas oeuvrer pour sa propre gloire mais au contraire, d'avancer pour un autre et donc de fait, d'être libre de ce qui retient à son Moi pour participer à l'amour véritable. "A une distance infinie de soi-même nous dit Zundel". Le décentrement nous conduit à une plénitude, celle de devenir participant non de nous-mêmes mais de l'amour de Dieu...
(1) Urs von Balthasar, ibid p. 158
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