Le procès de Job à Dieu indique obscurément d'avance la Croix de Jésus dans laquelle Dieu semble avoir perdu la partie dans son différent avec l'homme. Quand Dieu semble perdre le procès face à l'homme dans le destin de Jésus, il le gagne à la résurrection comme l'a montré Paul dans Romains 3,4 et comme le développe Jn dans 16, 7-11 (1) : "Si je ne pars pas, le défenseur ne viendra pas vers vous".
Je me demande si cela n'est pas encore une question de décentrement. Pour que le souffle habite nos coeurs, il nous faut aussi partir, quitter notre moi, mourir tel le grain qui meurt pour germer d'une vie nouvelle.... N'est-ce pas là le "toutes choses nouvelles" qu'aurait évoqué Jésus lors de sa passion d'après le film de M. Gibson ?
(1) Urs von Balthasar, ibid p.128
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