Quelques milliers de notes et réflexions interactives sur la vie et la foi, à partir de lectures souvent théologiques et à la lumière d'un Autre... Petit "blog" catholique d'un apprenti théologien (Bac canonique), perdu dans l'immensité de la toile... (ordonné diacre en septembre 2018)...
12 avril 2016
Présence absence - 3
Une éthique positive
Réalité et défi de la vie familiale - Chapitre 2
On relira utilement le n. 53 sur la force de la famille.
Réflexions pastorales - AL 35 à 38
On retrouve bien là la priorité pastorale de notre pape et son hôpital de campagne. J'ai conscience que cela peut heurter nos vaillants défenseurs de la morale, mais c'est ce qui différencie pourtant Jésus des Pharisiens en Jn 8.
Éloge de la tendresse - Amoris Laetitia 28
PS : Pour ceux qui n'ont pas le temps de lire l'exhortation (snif :( voici quelques pépites "live"...
11 avril 2016
Individualisme et communion
"La religion est nécessairement individualiste (...) pulsion instinctive [alors] (...) que l'Église constitue l'existence comme communion". (2)
Cette clé de compréhension ouvre pour moi des portes à la compréhension de ce que j'appelle l'invitation à la danse trinitaire, non comme une adhésion mystique individuelle, mais comme le dépassement et le décentrement kénotique de l'individu qui entre au service du grand Corps qu'est l'Église.
(1) Christos Yannaras , cité par Gripon, op. Cit p. 120
(2) ibid p. 121.
Amoris laetitia - Pape François, La joie de l'amour
10 avril 2016
Sur le toit du monde -3 - M'aimes-tu ?
08 avril 2016
Présence et absence - Christophe Gripon
En citant le texte d'Emmaüs, C. Gripon rejoint ce que je ne cesse d'affirmer depuis "Pastorale du Seuil" : Dieu se dit et se révèle dans l'entre-deux. Il marche à nos côtés et quand nous pensons le saisir, il disparaît (Lc 24, 31).
Chemin d'humilité extrême(2), chemin de Dieu vers l'homme.
(1) C. Gripon, Éros, un chemin vers Christ-Sophia, op. Cit p. 100
07 avril 2016
Danse sur le toit du monde - 2
"Je la conduirai au désert" nous dit Osée 2. Il y a bien un effort de séduction qu'on peut lire jusque dans les paroles du Christ "nous avons joué de la flûte et vous n'avez pas dansé" (Luc 7, 24). On notera plus loin dans la même page cette allusion à cette Sagesse insaisissable, proximité qui se dérobe et se fait désir, qui me rappelle un beau texte de Teilhard sur la custode et les considérations de Jean Luc Marion dans L'idole et la distance. Le chemin pastoral qui se trace là est à contempler. C'est celui d'un Dieu tout tourné vers l'homme et qui cherche à le faire entrer dans sa danse.
Présence et absence - 2
Il y a, dans les propos de Gripon, des phrases qui me rappellent la philosophie de Lévinas, disciple lui-même de cet Heidegger qu'il cite. C'est d'abord la question de l'Autre, la différence entre le Dire et le dit et cela va jusqu'au titre de son ouvrage sur "L'autrement qu'être, ou au-delà de l'essence"....
Mais poursuivons. N'y a-t-il pas un risque mystique ? Non dit Yannaras : "La distinction ineffable (...) rend possible à l'homme la participation au Dieu imparticipable (...) [tout en supposant] l'autonomie de la personne (...) et excluant la confusion, la dissolution de la personne dans l'extase mystique". (5)
(1) Christophe Gripon, Éros, un chemin vers Christ-Sophia, op. Cit p. 102 (on aimerait qu'il en dise plus, mais n'est-ce pas ça justement l'apophatisme : garder en vue l'incompréhensibilité de Dieu).
(2) Christos Yannaras, De l'absence à l'inconnaissance, p. 93, ibid. p. 115
(3) Gripon p. 115
(4) Yannaras p. 95
(5) p. 115
Paroles humaines et Parole de Dieu -2
Qu'est-ce qui fait la différence nous dit Théobald ? Il cite pour cela ce texte de Paul (1) :
"C'est pourquoi nous aussi, nous ne cessons de rendre grâces à Dieu, de ce qu'ayant reçu la divine parole que nous avons fait entendre, vous l'avez reçue, non comme parole des hommes, mais, ainsi qu'elle l'est véritablement, comme une parole de Dieu. C'est elle qui déploie sa puissance en vous qui croyez".
1 Thessaloniciens 2:13
Dans ma lecture cursive de Genèse, je tombe sur la même irruption de bienveillance dans Gn 33. Or ce texte est le fruit direct de Gn 32, le combat de Jacob avec l'ange. Jacob passe d'un homme ordinaire à celui qui est touché par Dieu...
Et Gn 33 est une vision inversée des deux frères de Luc 15. A contempler dans ces temps où la bienveillance n'a plus bonne presse (2)
(1) Ibid p. 16
(2) Contre la bienveillance, paru récemment.
06 avril 2016
Danse sur le toit du monde
04 avril 2016
Sur le toit du monde - 2
J'étais là (1)
Je suis celui qui suis (2)
Je serai qui je serai (2)
Je suis.(3)
Un "je suis" (ego eimi) répété trois fois auquel Pierre réponds, à notre image un je ne suis pas (ouk eimi)
Il n'est que murmure, car c'est la voix du silence(4) et de l'abaissement, de l'humilité et du renoncement. Et pourtant, il ne cesse de résonner dans nos déserts, de crier sa soif de nous rejoindre.
Donne-moi à boire (5)
J'ai soif (6)
Sur la croix, le chant du Christ semble s'éteindre. Il est remit au Père.
Et pourtant, alors qu'on croit venue la fin, résonne un ultime chant. Est-ce le chant des anges ?
Je serai avec vous (7)
Allez
Il vous attend au coeur de l'humain, en Gallilée
À ceux qui doutent encore, il demeure un signe, celui d'un fleuve immense jailli du sein du Fils de l'homme.
(1) Proverbes 8, 27 - cf. C. Gripon, op. Cit. p. 61
(2) Ex 3
(3) Jn 18
(4) 1 Rois 19, cf. La voix d'un fin silence, in L'amphore et le fleuve
(5) Jn 4
(6) Jn 19, cf. aussi Sur les pas de Jean
(7) Mt 28, 20
Sur le toit du monde - 1
Vous allez me dire, pas moi, je ne suis pas de ceux là. Je ne vous croirez pas.... Car en nous levant ce matin nous avons consommé, pollué, négligé la planète, ignoré la main tendue, refusé un sourire...
Nous sommes donc tous participants à cette défiguration du monde. Nous ne sommes pas des parfaits... Nous ne méritons pas cette adresse de Paul, au début de ses lettres : peuple de saints. Et pourtant nous sommes....
Dieu nous a donné vie....
Pourquoi ?
Pourquoi ?
Elle résonne comme une vieille phrase, écrite il y a 2500 ans au chapitre 3 d'un vieux livre : "Où es-tu ?"
Écoutons cette phrase résonner dans le jardin du monde.
Pourquoi ?
Où es-tu ?
On pourrait en ajouter une autre qui résonne comme en écho sur la face irisée d'un lac de Gallilée :
Aimes-tu ?
En version originale, elle se prononce de manière plus directe : "m'aimes-tu ?"
Posée par trois fois à Pierre, elle vient s'ajouter aux deux premières questions et déchire le silence de nos nuits.
Je suis là pour aimer...
Jusqu'où ?
Quatre questions donc, gravées sur le sable, de la pointe d'un bâton, tant celui qui la pose ignore encore s'il pourra lui même y répondre.
Ces questions ne sont pas des lieux d'enfermement, elles n'ont pas de morale attachée. Elles se contentent de résonner depuis un tombeau qui semble vide.
Et pourtant, ce vide apparent nous laisse habité par ces questions et il nous faut sans cesse prendre le temps de les écouter et tenter d'y répondre.
1) textes évoqués : Gn 3, Jn 21, Jn 8
2) C. Hériard, Sur les pas de Jean....
03 avril 2016
paroles humaines et Parole de Dieu
02 avril 2016
L'homme-Dieu indivisible
01 avril 2016
Pastorale du seuil – 8 idées pour la mission
Notre monde a besoin de nouveaux terrains pour rencontrer Dieu. Le mot terrain, en soi, n’est pas choisi au hasard, tant il est vrai que nombreux sont ceux qui ne trouvent plus dans nos églises un attrait suffisant pour rejoindre nos communautés. Il nous faut donc trouver de nouveaux lieux où exercer notre mission de baptisés.
Une pastorale de l’humilité
La première leçon d’Emmaüs est de contempler le Christ qui ne se dévoile pas, ne joue pas les maîtres, mais accompagne sur un chemin dont il ne connaît pas toutes les pierres. Il a soif de la rencontre, interroge, reconnaît à chacun sa valeur propre et ne cherche pas à s’imposer, au point de disparaître à la fraction du pain.Une pastorale de la joie
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Une pastorale de la création
Une troisième leçon est celle de la contemplation. En mettant l’enfant au centre de son enseignement, il nous conduit à reconnaître que la naissance, l’enfance, la créature de Dieu est lieu de contemplation et d’étonnement. Et ce faisant, elle est chemin vers Dieu. C’est un atout de notre pastorale rurale, où nous rencontrons souvent des couples déjà parents, de les faire parler de la joie de leur paternité, comme lieu de rencontre avec le divin.Une pastorale de l’amour
L’amour, leur amour est aussi une clé d’entrée à Dieu. En les faisant contempler ce qui est né en eux, ce qu’ils vivent, voire les joies de leurs rencontres, nous pouvons les introduire à cet amour reçu, débordant qui nous vient de Dieu.Une pastorale de la miséricorde
Être accueillant, sans juger leur passé mais tout tourné vers l’avenir, c’est exercer la miséricorde d’un Dieu qui ne juge pas l’homme, veut guérir ceux qui sont marqués par des échecs et les inviter à une nouvelle danse.Une pastorale de l’engendrement
L’enjeu n’est-il pas de les rendre actifs, engagés, leur révéler ces clés intérieures qu’ils portent en eux et peuvent libérer sur les chemins de Dieu ? Il est étonnant de voir combien certains, à l’issue de nos rencontres, accueillis, portés par la dynamique d’un groupe qui les a valorisés, souhaitent aller plus loin. C’est cela l’engendrement : réveiller l’envie de faire église.Une pastorale de la Parole
La Parole de Dieu, partagée, découverte ensemble, quand elle est source de dialogue, d’échange et de vie, réconcilie l’homme avec l’Évangile, lui montre combien il rejoint l’aujourd’hui de chacun.Une pastorale de la souffrance
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Conclusion
On le voit, les clés sont nombreuses et les moyens d’y parvenir semblent délicats. Pourtant, cette petite liste semble prioritaire. Si nous omettons de nous y référer, nous risquons de passer à côté de l’essentiel, de plaquer un discours, une morale, là où ils cherchent des chemins. Le travail de Dieu en l’homme nous échappe. En ouvrant ces huit portes, nous travaillons à le faciliter.(1) Pape François, Homélie à Sainte Marthe du 7/4/2014
Pour aller plus loin :
1) Pape François, La joie de l'Evangile
2) W. Kasper, La miséricorde
3) Théobald / Bacq, La pastorale d'engendrement
4) C. Hériard Pastorale du seuil / Où es-tu, mon Dieu ? - Souffrance et création / Chemins d'Evangile / Aimer pour la vie, essai de spiritualité conjugale / Humilité et miséricorde (à paraître)
27 mars 2016
Il est vraiment ressuscité
Avec saint Augustin, contemplons la lumière du ressuscité : "Comme nos yeux éblouis contemplent ces flambeaux brillants, ainsi notre esprit éclairé nous fait voir combien cette nuit est lumineuse –- cette sainte nuit où le Seigneur a commencé en sa propre chair la vie qui ne connaît ni sommeil ni mort !" (1)
(1) saint Augustin, 2ème homélie pour la Nuit Sainte ; PLS 2, 549-552 ; Sermon Morin Guelferbytanus 5 (trad. coll. Icthus 10, p. 197s)
26 mars 2016
Résurrection
25 mars 2016
Le voile du temple
"Le voile du temple déchiré, le saint des saints devenu béant, la figure a fait place à la réalité, la prophétie à son accomplissement, la Loi à l'Évangile. Tu as tout attiré à toi, Seigneur, puisque la piété de toutes les nations célèbre partout, au vu et au su de tous, le mystère qui jusqu'alors était voilé sous des symboles dans un temple unique de Judée. Ta croix, ô Christ, est la source de toutes les bénédictions, la cause de toute grâce. Par elle, les croyants tirent de leur faiblesse la force, du mépris reçu la gloire, et de la mort la vie. Désormais, l'unique offrande de ton corps et de ton sang donne leur achèvement à tous les sacrifices, car tu es, ô Christ, le véritable Agneau de Dieu, toi qui enlèves le péché du monde. L'ensemble des mystères trouve en toi seul son sens plénier : au lieu d'une multitude de victimes, il n'y a plus qu'un unique sacrifice".
Saint Léon le grand, Sermon sur la Passion, Source AELF
Chemin de croix
Voir ma dernière publication sur Prier Dieu
Une méditation à la lumière des événements récents. Nous sommes tous petits face à l'amour.
24 mars 2016
La part féminine...
23 mars 2016
Désert 2
Désert et démesure
22 mars 2016
Le balancier 2 - Ignace de Loyola
Le balancier - mystique et charismatique
21 mars 2016
La troisième dimension trinitaire - Urs von Balthasar
18 mars 2016
Présence - Paul Claudel
Epiphanies de la vie quotidienne -Romano Guardini
Archétypes et exemples - Karl Barth
Être et sentir - Karl Barth
17 mars 2016
Savoir et sentir - Ignace de Loyola
15 mars 2016
Le côté du Christ - soumission ou amour
Vous avez vu comment le Christ s'est uni son épouse ? Vous avez vu quel aliment il nous donne à tous ? C'est de ce même aliment que nous sommes nés et que nous sommes nourris. Ainsi que la femme nourrît de son propre sang et de son lait celui qu'elle a enfanté, de même le Christ nourrit constamment de son sang ceux qu'il a engendrés." (1)
14 mars 2016
Création et pastorale
Peuple de frères
13 mars 2016
Maternité mariale
12 mars 2016
Vallée d'Achor - 3
j’ai un abri auprès de toi.
10Apprends-moi à faire ta volonté,
car tu es mon Dieu.
Ton souffle est bienfaisant :
qu’il me guide en un pays de plaines."
Réjouissez-vous de sa joie,
vous qui la pleuriez !
11Alors, vous serez nourris de son lait,
rassasiés de ses consolations ; *
alors, vous goûterez avec délices
à l'abondance de sa gloire.
12Car le Seigneur le déclare : +
« Voici que je dirige vers elle
la paix comme un fleuve *
et, comme un torrent qui déborde,
la gloire des nations. »
11 mars 2016
La vallée d'Achor - 2
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10 mars 2016
Les innocentes, Film d'Anne Fontaine
Ce sang qui nous lave
09 mars 2016
Mort et mission
On retrouve là l'accent de Ph. 2, 7, mais aussi cette idée de décentrement propre à Jean 15 et 16, où le Fils se love dans le projet du Père.
08 mars 2016
Refus de la chair - 2
Dans la lignée du post précédent, on peut contempler ce que nous dit Augustin d'Hippone, à propos du texte d'hier sur Jn 5, 1-15 :"Les miracles du Christ sont des symboles des différentes circonstances de notre salut éternel... ; cette piscine est le symbole du don précieux que nous fait le Verbe du Seigneur. En peu de mots, cette eau, c'est le peuple juif ; les cinq portiques, c'est la Loi écrite par Moïse en cinq livres. Cette eau était donc entourée par cinq portiques, comme le peuple par la Loi qui le contenait. L'eau qui s'agitait et se troublait, c'est la Passion du Sauveur au milieu de ce peuple. Celui qui descendait dans cette eau était guéri, mais un seul, pour figurer l'unité. Ceux qui ne peuvent pas supporter qu'on leur parle de la Passion du Christ sont des orgueilleux ; ils ne veulent pas descendre et ne sont pas guéris. « Quoi, dit cet homme hautain, croire qu'un Dieu s'est incarné, qu'un Dieu est né d'une femme, qu'un Dieu a été crucifié, flagellé, qu'il a été couvert de plaies, qu'il est mort et a été enseveli ? Non, jamais je ne croirais à ces humiliations d'un Dieu, elles sont indignes de lui ». Laissez parler ici votre cœur plutôt que votre tête. Les humiliations d'un Dieu paraissent indignes aux arrogants, c'est pourquoi ils sont bien éloignés de la guérison. Gardez-vous donc de cet orgueil ; si vous désirez votre guérison, acceptez de descendre. Il y aurait de quoi s'alarmer, si on vous disait que le Christ a subi quelque changement en s'incarnant. Mais non... votre Dieu reste ce qu'il était, n'ayez aucune crainte ; il ne périt pas et il vous empêche vous-même de périr. Oui, il demeure ce qu'il est ; il naît d'une femme, mais c'est selon la chair... C'est comme homme qu'il a été saisi, garrotté, flagellé, couvert d'outrages, enfin crucifié et mis à mort. Pourquoi vous effrayer ? Le Verbe du Seigneur demeure éternellement. Celui qui repousse ces humiliations d'un Dieu ne veut pas être guéri de l'enflure mortelle de son orgueil. Par son incarnation, notre Seigneur Jésus Christ a donc rendu l'espérance à notre chair. Il a pris les fruits trop connus et si communs de cette terre, la naissance et la mort. La naissance et la mort, voilà, en effet, des biens que la terre possédait en abondance ; mais on n'y trouvait ni la résurrection, ni la vie éternelle. Il a trouvé ici les fruits malheureux de cette terre ingrate, et il nous a donné en échange les biens de son royaume céleste."
( 1) Saint Augustin, Sermon 124, source AELF
Refus de la chair
06 mars 2016
Danse trinitaire - de Macaire à Loyola
04 mars 2016
Dynamique sacramentelle - 2
03 mars 2016
Dynamique sacramentelle chez Diadoque de Photicé
02 mars 2016
Macaire et Grégoire de Nysse
27 février 2016
La source, c'est Dieu - Saint Ambroise
Ce petit commentaire du psaume 42 donne à penser : "Courons comme les cerfs vers la source des eaux ; la soif ressentie par David, que notre âme la ressente aussi. Quelle est cette source ? Écoute David qui le dit : En toi est la source de la joie. Que mon âme dise à cette source : Quand pourrai-je venir et paraître devant ta face ? Car la source, c'est Dieu."
Saint Ambroise, Sermon là est ton trésor, source AELF
Le second fils - Luc 15 - Saint Romanos le Mélode
26 février 2016
Kénose chez Macaire
25 février 2016
Faustine Kolwaska - Les deux rayons
24 février 2016
Les épousailles de la chair - 2
23 février 2016
Saint Irénée - les épousailles de la chair
22 février 2016
Les deux pieds de Dieu
21 février 2016
Lave moi de ma faute
18 février 2016
La miséricorde chez Grégoire de Nysse