"Le mystère de ce Dieu puissant dont l'amour n'avait pas la possibilité de répondre au Fils abandonné sur la croix et criant vers lui, le mystère d'une faute incompréhensible mais partout présente entre le ciel et la terre" (1)
Cela reste pour moi effectivement le coeur du mystère mais aussi de l'espérance d'un sens. Car si l'abandon avait été total, nous n'aurions plus rien à espérer. Or justement, au delà de l'abandon, nous pouvons entrer dans l'acte de foi le plus essentiel, celui de croire que la mort et l'abandon ont été vaincus par la croix et que la résurrection est au bout du chemin...
Face à cela, il subsiste cependant une dialectique entre un Icare qui en cherchant à comprendre se brûle les ailes dans la démesure de sa raison ou le simple chemin fragile d'une interrogation pour le monde que l'on cherche à répondre...
(1) d'après Urs von Balthasar, ibid p. 368
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