C'est bien l'enjeu de toute représentation.
Soit l'on devient transparent de la lumière d'un autre et elle est lumière pour l'humanité, soit notre jeu notre parole en obscurcit la clarté et ce que nous réfléchissons masque justement cette clarté qui pourrait éclairer l'autre.
C'est peut-être la différence entre le pharisien et le publicain.
L'un croit être lumière et masque la source véritable.
L'autre sait ne pas l'être mais interpelle par son décentrement, par sa quête.
La difficulté est de ne pas sombrer entre l'écueil du pharisaisme et l'obscur pâleur de celui qui ne reflète plus rien...
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