Cela ne nie pas que devenir temple du Christ n'est pas une valeur fondamentalement essentielle dans la vie d'un chrétien. Mais, si j'en crois ma modeste personne : ces instants d'intenses communions sont rares.
On peut répondre, et on aura raison que le travail de la grâce dépasse largement tout nos efforts d'humanisation.
Maintenir l'eucharistie régulière a du sens dans ce sens. Il permet de laisser à la grâce le temps de faire son chemin au coeur de nos individus enlisés dans nos contradictions.
Mais, parfois, je persiste à croire que casser le rythme permet de lui donner un sens. Autant la routine a l'avantage de maintenir l'homme dans une interpellation régulière, lui permet d'être porté par la présence, alors qu'il n'est pas présent, autant je pense qu'une rupture peut venir remettre en question la somnolence.
Cela aurait aussi un sens, le jour où l'Eglise lit le texte de la femme adultère. Je pense que ce jour là, si le prêtre peut inviter les fidèles à s'abstenir de l'eucharistie, en communion avec nos frères qui sont en situation de remariage, cela permettrait de faire prendre conscience à ceux qui communient sans souci, qu'il ne s'agit pas d'un droit mais de bien plus, que l'enjeu d'un faire mémoire de la passion douloureuse du Christ se situe ailleurs.
A méditer (et commenter...)
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