"La libre victoire sur soi-même présentée d'en bas comme soumission, sagesse, renoncement est distinguée d'en haut comme effet de la grâce. Pour Calderon, il n'y pas de fatalité neutre mais seulement le oui et le non de la nature déchue par le péché héréditaire face à ce que saint Paul appelle les puissances du monde, et la saisie de la grâce salvatrice dans la soumission qui extérieurement se subordonne au destin mortel mais aussi le surmonte intérieurement." (1)
Probablement un peu compliqué à la relecture...
Ce que j'en retiens, mais il faut peut-être se replonger dans le texte, c'est que ce qui est bon en moi, ce que je travaille, de toutes mes forces, n'est vainqueur que lorsque j'abandonne ma volonté pour faire la sienne et que j'atteins ainsi une liberté véritable, créatrice, féconde. Au bord du gouffre de la démesure, tu me conduis vers les eaux tranquilles...
Il y a donc conjonction entre mon oui et la grâce reçue, qui s'harmonise dans une liberté nouvelle et créatrice...
(1) d'après Urs von Balthasar, ibid p. 309
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