27 mai 2005

Peur - II

Le Dialogue des Carmélites de Bernanos nous introduit dans la méditation de la peur naturelle de Blanche, qui est assumée dans la peur surnaturelle du jardin des Oliviers et insérée dans la communion des Saints où elle a sa place. (1)

C'est vrai que Blanche dans cette pièce admirable est profondément travaillée par la peur. Je n'avais pas fait le lien alors avec mes réflexions précédentes sur la peur de Jésus et sur le mystère même de cette incarnation. Dire que le Christ habite nos peurs et cependant les dépasse dans un Fiat, c'est insister sur le chemin, la voie tracée qui va de son agonie à sa mort et de la mort à la résurrection...


(1) d'après Urs von Balthasar, ibid p. 337-338

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