Avant de basculer dans le deuxième ouvrage d'Enzo Bianchi, je voudrais reprendre quelques idées sur la contemplation, qui n'est ni une extase, ni une expérience extraordinaire mais le simple fait de "contempler le plus beau des enfants des hommes..." comme nous l'enseigne le psaume 44.
Il s'agit d'une "suppression du voile", de percevoir ce qui est au coeur de la révélation, d'entrer par la manducation de l'Ecriture dans le ravissement qui est en soi un décentrement.
C'est pourquoi, l'écoute de la parole doit conduire à la pratique. Il ne s'agit pas que d'entendre, mais d'aller dans le monde pour faire tressaillir l'homme et le rendre image de Dieu (prenant ainsi son rôle plein de sens du verbe).
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