"Le Seigneur n'était pas dans l'ouragan ; et après l'ouragan,
il y eut un tremblement de terre, mais le Seigneur n'était pas
dans le tremblement de terre ;
et après ce tremblement de terre, un feu,
mais le Seigneur n'était pas dans ce feu ;
et après ce feu, le murmure d'une brise légère.
Aussitôt qu'il l'entendit, Élie se couvrit le visage
avec son manteau,
il sortit et se tint à l'entrée de la caverne."
1 Rois 19 -11,13
Comment, en ce jour de Pentecôte, ne pas évoqué ce qui est pour moi un
des textes les plus subtiles de l'Ancien Testament.
On y perçoit la tendresse d'un Dieu que l'on croyait dans la puissance et qui ce révèle,
comme le suggère E. Lévinas dans le "bruit d'un fin silence".
Manifestation fragile de Dieu qui respecte notre liberté et s'incline à notre rencontre.
2 commentaires:
Oui, cher Claude, le rapprochement est bon!
Et ma femme Catherine l'a développé un peu dans le texte http://plestang.free.fr/notes.htm#50 !
Car les points communs avec l'Horeb sont multiples: le vent, le feu, puis la parole!
Ce qui me touche d'ailleurs dans la traduction de Lévinas, c'est cette affirmation paradoxale entre le bruit et le silence. On rejoint cette difficile affirmation de proximité et de distance que Jean Luc Marion décrit si bien dans L'idôle et la distance
Enregistrer un commentaire