J. Ratzinger écrivait en 1982 que le refus de tout catéchisme au cours des dix dernières années est finalement une attitude qui se laisse dicter son objet par la praxis de la transmission et qui ne cherche plus à partir de l'objet les modes possibles de la transmission. Cela interpelle nos chemins pastoraux. Et c'est vrai que nous tombons souvent dans ce travers au nom de la brebis perdue que l'on ne veut pas forcer à entendre une bonne parole, par respect de sa fragile liberté.
Je pense que dans les deux thèses il y a l'expression d'un souci, celui de trouver le bon ton entre l'explicite et l'implicite, la pédagogie et le besoin de donner des repères. Le plus important pour moi, n'est pas de se figer dans une des deux positions mais de maintenir une tension qui permet à l'autre d'être mais qui n'oublie pas l'importance du message et la libération qu'il apporte quand les repères s'effondre.
Rigueur, progressivité, respect, invitation, éclairage...
tout un chemin.
Balises : Ratzinger Pédagogie Pastorale Evangélisation Catéchisme
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