Le droit des fidèles aux sacrements est à la fois une vue "trop individualiste du fonctionnement mais d'un autre point de vue cela constitue un rappel important de la valeur que possède devant Dieu chaque croyant en tant que personne. La question du Salut est une question personnelle." (1)
Je pense qu'avant de décider que tel ou tel n'est pas "mur" pour le sacrement, il faudrait y réfléchir à deux fois. En toutes hypothèses nous ne serons jamais dignes d'être un signe efficace de l'amour du Christ, alors laissons à Dieu le jugement et cherchons à accueillir les brebis perdues, ne fermons pas la porte à ceux qui restent en chemin. D'ailleurs, avons nous trouvé la porte de sortie ?
(1) d'après Joseph Ratzinger, ibid p. 333
NB : Ce qui me frappe en ce début de la semaine pour l'unité, c'est notre difficulté à être signe, à être lieu d'unité. Je ne peux concevoir ce blogue par exemple comme un lieu de revendication qui exploite cette nouvelle capacité d'expression pour en faire le lieu d'une revendication personnelle, de communautarisme primaire. L'écriture est pour moi bien au contraire un lieu de cheminement intérieur que j'aime partager un peu, pour voir si mes balbutiements font hurler mes frères en humanité... Et en cela je suis allergique à ces jugements trop rapide, à ce moralisme sec qui classe et caractérise les idées et les personnes. Le drame est réel, mais il intervient au sein d'un monde complexe. Et chaque personne est digne de respect, même si l'aveuglement où l'erreur apparente semble troubler ses pas.
Balises : Communion unité jugement Ratzinger
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