30 juin 2007

Différences culturelles

On peut considérer que l’Écriture est dépassée parce qu’écrite il y deux mille ans, qu’elle ne s’adapte pas à l’ « homme moderne ». Mais, nous dit Enzo Bianchi, « l’adjectif moderne est moins important que le substantif « homme ». Pour lui, les différences culturelles n’annulent pas mais permettent bien plutôt l’émergence de la « radicale unité et ressemblance de tous les hommes » (1) Et c’est pourquoi, pour reprendre les termes du protestant Hamman, lire la Bible, c’est lire sa propre histoire, ses propres balbutiements…

(1) Enzo Bianchi, Ecouter la parole, Les enjeux de la Lectio Divina, Lessuis 2006, p. 95-96

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