Pour Hans Urs von Balthasar, l’idée du jugement dernier à une origine ancienne que l’on retrouve dans l’Egypte des pharaons avec le Dieu Horus entouré de ses 42 divinités chargées de peser le poids de toute une vie. D’une certaine manière, nous dit le théologien, ce n’est plus l’auto-jugement qui reste subjectif et qui est souvent marqué par une culpabilité maladive, comme nous le montrait récemment Lytta Basset in Je ne juge personne alors qu’il ne s’agit que du poids de la liberté humaine qui n’existe que dans la liberté absolue de Dieu (1)
Peut-être qu’à la suite d’Adrienne von Speyr, il faudrait voir le juge comme celui qui cherche dans toute une vie « un petit grain d’amour en réponse à tout l’amour manifesté par Dieu » (2)
« L’homme ne serait-il pas capable à l’intérieur de son refus d’accepter au moins une parcelle de grâce » (3)
(1) Hans Urs von Balthasar, Dramatique Divine, IV, Le Dénouement, Culture & Vérité, Namur 1993 p.269
(2 et 3) Adrienne von Speyr, Johannes BD II. Die Streitreden 538, cité par Hans Urs von Balthasar, ibid p. 270
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