« Il doit y avoir dans le Père une puissance incroyable pour qu’il accepte de regarder comme dans l’impuissance l’entrée de son Fils en sa Passion » bien qu’il ait le pouvoir de le préserver de la mort » (1)
C’est devant la mort que toute futilité perd son sens !
« Les chrétiens sont toujours les plus proches de la perfection de la foi quand ils se trouvent abandonnés, quand tout est devenu parfaitement incroyable, qu’il n’y a plus rien à concevoir, à sentir ni à toucher et qu’il ne leur reste plus que le saut dans la foi » (2)
Mais combien de temps resterons nous au seuil, raisonnant, fier de notre savoir et incapable de faire le saut dans l’inconnu de Dieu. Le dit n’est qu’une pâle image de l’agir et l’agir ne peut se dire…
(1) Adrienne von Speyr, Pa 88, cité par Hans Urs von Balthasar p. 299
(2) Adrienne von Speyr, Johannes 218, ibid p.299
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire