« On ne règle pas sa prière. On est pris dans la prière. C’est un don qui vient de Dieu » (1)
Par l’événement trinitaire de la mort du Fils sur la croix, « chaque prière est soulevée et emportée dans une telle plénitude qu’elle reçoit son sens ultime (...) car dans l’abondance céleste, rien n’est superflu. » (2)
Peut-être faut-il relire ces phrases, quand dans la routine des jours, on bascule dans le rite et la répétition, loin d'un véritable décentrement qui nous rend accueillant de Dieu.
(1) Hans Urs von Balthasar, DD IV, le Dénouement, p. 365
(2) Jan von Ruusbroec, cité par Hans Urs von Balthasar, p. 366
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