Je ne cesse de répéter le mot soulevé par le mendiant d’Hoffmansthal, (1) : « futilité » comme l’histoire de ce roi auquel on dit : « tout doucement l’enfer a grandi en toi et cela veut dire, être abandonné de Dieu »
Il y a en effet 99,99 % de nos actes qui pourraient recevoir ce qualificatif de futilité. Les seules exceptions sont ces instants qui ne viennent pas de nous et qui sont, parfois, cette graîne d’amour qui nous fait agir véritablement gratuitement, sans chercher notre intérêt (1 Cor 13) et qui nous rend « aimants ».
(1) Hoffmannsthal, Der Turm, 1° version in Dramen IV Fischer 1958 59,66, cité par Hans Urs von Balthasar ibid p.268
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