Que les deux penseurs aient eu "la conviction que la théologie n'est pas une fin en soi mais toujours au service de la pastorale et de l'annonce de la Parole" (p. 19) me semble essentiel à noter. Cela apparaît plus qu'une évidence. Il me semble que cela doit être même une exigence, pour éviter de sombrer dans l'auto-satisfaction du penseur, qui escalade seul les sommets de la recherche et ignore l'essentiel : la charité. Cela évoque en moi, ce que Balthasar notait dans Styles à propos du chemin de Pascal, qui a terminé sa vie dans la charité après avoir atteint des sommets de réflexion. L'essentiel est ailleurs, même si nous avons reçu le talent de la réflexion, elle ne peut être qu'un moyen et non une fin.
Sur ce thème : Balthasar Pascal Pastorale Théologie
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire