"L'homme tend à une perfection idéale inaccessible" (1) Cela renverse pour Balthasar la causalité freudienne en une orientation vers la finalité.. "Nous ne pouvons penser, sentir, vouloir sans qu'un but soit présent à nos yeux"...(2)
Je sens bien dans mes efforts fragiles pour soutenir une amie suicidaire que ce qui lui manque c'est une orientation vers un idéal qui pourrait paraître accessible. Mais quand la maladie ne permet pas de rendre cela envisageable, quel moteur peut-on introduire... ?
(1) d'après Urs von Balthasar, ibid p. 445
(2) ibid p. 447
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