A propos de Fichte, Balthasar note que "les deux volontés (Homme et Dieu) s'identifient en Christ au point qu'il n'y en a plus qu'une." (1) Il y a dans cette identité tout le mystère de l'incarnation, mais surtout au moment de l'agonie, cette rencontre cruciale entre volonté humaine, crainte, prière et volonté divine. Je ne pense pas que l'on puisse dire qu'il y a identité mais conjugaison, mise en résonance, symphonie.
On peut aussi y voir la promesse eschatologique de Genèse 2. Ils ne feront qu'une seule chair. Le nouvel Adam a accompli l'écriture dans cette identité d'une volonté humaine qui vient rejoindre la volonté divine. Et en cela, le Christ fait toutes choses nouvelles... Ce que nous cherchions déjà plus haut, semble s'éclairer dans cette phrase...
(1) Urs von Balthasar, ibid p. 481
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