"Oubliant le chemin parcouru, je m'élance pour tacher de le saisir..."
Ce texte de Philippiens 3 s'applique à l'Eglise toute entière, comme une course relais. Le fait que nous soyons tous des "Serviteurs inutiles" permet que l'on ne se repose pas sur nos lauriers, mais que l'on poursuive sans cesse cette participation active au drame. Si l'on se focalisait trop sur l'attente du retour, on s'assoupirait dans une espérance molle et sans responsabilisation. On peut concevoir d'ailleurs que les premiers chrétiens qui attendaient le retour imminent puisse s'être laissé bercer par cette illusion, comme tous ceux qui s'arrêtent sur un discours eschatologique en oubliant de retrousser les manches.
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