Si le monde du cela domine le monde du Tu (1), ce n'est que lorsque Dieu parle que ce "moi" reconnaît son frère et comprend (2). Le Verbe serait donc ce/au bas de la tour, ce lieu de la rencontre entre moi et l'autre, ce lieu après avoir été traversé par la Parole, on devient écoutant d'un autre qui se révèle, épiphanie d'un visage qui apparaît et dont je découvre l'existence. Epiphanie qui comme pour Adam, nous fait crier, nous donne accès à la parole. Voici l'os de mes os, une même chair mais différent, autre.
(1) d'après Urs von Balthasar, ibid p. 545
(2) ibid
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